Carcinome lobulaire in situ (LCIS)

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Aperçu

Contrairement au carcinome canalaire in situ ou DCIS, le LCIS n’est pas considéré comme un précurseur du cancer du sein invasif et ne nécessite donc pas de traitement. S’il est laissé seul, le LCIS ne se transforme pas en cancer du sein invasif. Le LCIS est plutôt considéré comme un marqueur de risque accru de cancer du sein dans l’un ou l’autre des deux seins, un peu comme les antécédents familiaux. Des études suggèrent que les femmes chez qui l’on découvre un LCIS ont un risque accru de développement d’un cancer du sein d’environ 1 %/an, donc un risque de 10 % dans 10 ans, de 20 % dans 20 ans, etc.

Signes et symptômes

Le LCIS est généralement découvert de manière fortuite lors d’une biopsie effectuée pour des calcifications ou une autre anomalie trouvée à l’imagerie mammaire. Il provoque rarement des symptômes.

Diagnostic

Le plus souvent, le LCIS est diagnostiqué par une biopsie à l’aiguille. Les patients qui reçoivent un diagnostic de LCIS sont souvent orientés vers un chirurgien pour envisager une biopsie chirurgicale. La raison en est que dans certains cas, lorsqu’une plus grande surface de tissu est prélevée, on peut découvrir qu’une patiente a un DCIS ou un petit cancer invasif coexistant avec le LCIS, ce qui nécessiterait alors un traitement. Le LCIS en soi ne doit pas être enlevé par chirurgie. La recommandation d’une biopsie chirurgicale dans ce contexte évolue et doit être discutée avec un chirurgien du sein, car la capacité à bien échantillonner une zone avec une biopsie à l’aiguille s’améliore avec de plus grandes quantités de tissu prélevées et des échantillons multiples prélevés.

Traitement

Bien que le LCIS ne nécessite pas de traitement, le diagnostic augmente le risque d’une patiente, de sorte que la considération d’interventions de réduction des risques et d’un dépistage renforcé du cancer du sein doit être discutée. Il a été démontré que le traitement par hormonothérapie bloquante diminue de 56 % le risque de développement d’un cancer du sein chez les patientes présentant un LCIS. Une évaluation par un médecin de la UCLA High Risk Clinic serait appropriée pour discuter des médicaments de réduction des risques. En outre, un dépistage par échographie ou IRM bilatérale du sein en plus de la mammographie devrait être envisagé. Des mastectomies bilatérales pour réduire le risque de cancer peuvent également être envisagées, bien qu’elles ne soient généralement pas recommandées.

Plus récemment, une nouvelle forme de LCIS a été identifiée, appelée LCIS pléomorphe. Celle-ci est considérée comme différente du LCIS classique et semble se comporter davantage comme un DCIS. Pour cette raison, les patientes présentant un LCIS pléomorphe doivent consulter un chirurgien du sein pour discuter du traitement recommandé.

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