Compétences de compréhension pour les enfants atteints de TA

2.1.5-Compréhension-CompétencesLa compréhension de la lecture est essentielle à l’apprentissage scolaire et à l’apprentissage tout au long de la vie. Pourtant, malgré son importance capitale, la compréhension n’est au premier plan des études scientifiques que depuis les années 1970. Depuis lors, nous avons appris que la compréhension de la lecture n’est pas un processus passif et réceptif, comme on le croyait auparavant, mais plutôt un processus actif et intentionnel ; c’est un échange permanent entre le lecteur et le texte, qui fait appel à un large éventail de compétences.

L’une des clés de l’amélioration de la compréhension consiste à apprendre aux élèves à surveiller et à repenser leur compréhension du texte. Cela implique d’apprendre à progresser rapidement dans le matériel, y compris quand s’arrêter et relire les passages confus ou critiques. En outre, savoir comment et quand appliquer les stratégies de compréhension suivantes améliorera également la compréhension.

  1. Inférer

Beaucoup d’élèves sont habiles à répondre à des questions littérales, mais sont incapables de saisir ce qui est suggéré ou implicite dans ce qu’ils lisent. Faire des inférences est une tâche compliquée qui demande au lecteur de prendre en compte de nombreux faits trouvés dans le texte, et de combiner cela avec des connaissances de base. Ces connaissances déductives permettent au lecteur de comprendre et d’apprécier pleinement le texte, de tirer des conclusions sur le message de l’auteur et de prédire ce qui va se passer ensuite. Il s’agit d’un processus dynamique, les lecteurs confirmant ou révisant continuellement leurs prédictions au cours de leur lecture.

  1. Visualisation

Les lecteurs performants créent généralement des images mentales au cours de leur lecture, en utilisant les informations fournies par l’auteur couplées à leurs connaissances préalables du sujet. En revanche, les lecteurs en difficulté ne « voient » souvent que les mots sur la page. Ils s’efforcent tellement de les décoder qu’ils passent à côté d’une couche de sens critique plus profonde.

  1. Questionnement/évaluation

Un flux constant de questions devrait surgir en interne pendant qu’un lecteur parcourt le texte – à la fois des questions littérales (qui, quoi et où) et déductives (pourquoi, comment et si). Ensemble, elles ciblent les informations importantes qui aident le lecteur à suivre la trame de l’histoire ou à obtenir les faits, à contrôler la compréhension, à prédire les événements futurs et à saisir le message de l’auteur.

  1. Faire des liens

Bien qu’il soit naturel de s’appuyer sur des connaissances et des expériences antérieures lors de la lecture, les lecteurs compétents font consciemment de tels liens parce qu’ils savent que cela améliore leur compréhension du texte. En revanche, les lecteurs précoces ou en difficulté traversent souvent directement le texte sans se demander s’il a un sens ou si leurs connaissances antérieures peuvent les aider à comprendre le matériel.

  1. Déterminer l’importance

Toutes les informations présentées par un auteur n’ont pas la même importance. Un bon lecteur doit prendre des décisions sur les parties d’un texte qui méritent le plus d’attention, englobant à la fois le contenu narratif (personnage, cadre, problème, événement et résolution) et les questions d’exposition (points importants, ordre local et conclusion). Cet aspect est particulièrement important lors de la lecture de textes non fictionnels à fort contenu. Elle est également liée à l’identification de l’objectif de l’auteur. Les lecteurs en difficulté plongent souvent directement dans un passage sans comprendre clairement quel devrait être leur objectif de lecture.

  1. Synthétiser

Les lecteurs doivent prendre périodiquement du recul par rapport au texte et identifier une interprétation ou une théorie centrale qui émerge de tous les éléments d’information distincts. Cela implique de résumer le texte, ou de condenser et de reformuler les informations importantes. Les lecteurs en difficulté peuvent souvent fournir une série d’éléments d’information déconnectés ou des segments d’une histoire, mais peuvent manquer les thèmes majeurs ou les idées principales.

La publication Put Reading First du National Institute for Literacy dit tout :  » La compréhension est la raison de la lecture ; si les lecteurs peuvent lire les mots mais ne comprennent pas ce qu’ils lisent, ils ne lisent pas vraiment. »

Précurseurs de la compréhension

Avant de pouvoir aborder des stratégies de compréhension spécifiques, les élèves doivent posséder les compétences suivantes :

  • Décodage. Les élèves ne peuvent pas comprendre un texte s’ils ne peuvent pas en lire les mots. Lorsque le décodage (déchiffrer les mots) est laborieux, l’attention requise pour déchiffrer le texte interfère avec la capacité à se concentrer sur le sens.
  • Vocabulaire. Les recherches montrent que les bons compreneurs ont également un vocabulaire solide. Not surprisingly, comprehension improves with direct, explicit vocabulary instruction.
  • World Knowledge. Readers who possess rich knowledge about the topic of a text often understand it better than classmates with less knowledge.

Sheryl Knapp, A/AOGPE is the founder and President of the Literacy Learning & Assessment Center of Connecticut. Knapp has Associate Level certification with the Academy of Orton-Gillingham Practitioners and Educators.

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