Le swing de golf

Le but du swing de golf est de diriger autant d’énergie cinétique que possible dans la tête du club, de sorte que lorsqu’elle entre en contact avec la balle, toute l’énergie sera transférée à la balle, l’envoyant en vol. Avant d’effectuer un swing, le golfeur adopte d’abord sa position. Il s’agit généralement d’un accroupissement partiel car il permet une amplitude de mouvement plus efficace tout en préchargeant les muscles. La position est essentielle pour s’assurer que le golfeur a un centre de gravité bas afin qu’il puisse rester équilibré tout au long de son swing. Le swing commence avec les bras qui reculent en ligne droite. Lorsque la tête du club atteint le niveau de la hanche, deux choses se produisent : il y a un coup de poignet arrière qui agit comme une charnière avec le genou gauche (pour un swing de droitier), qui développe son couple en se déplaçant dans la même ligne que le nombril avant le début de la montée. Alors que le swing se poursuit jusqu’au sommet du backswing (encore une fois pour un swing de golf droitier), le bras gauche du golfeur doit être parfaitement droit et son bras droit doit être articulé au niveau du coude.

Le downswing commence par les hanches et le bas du corps plutôt que par les bras et le haut du corps, en mettant l’accent sur le poignet cock. Lorsque les hanches du golfeur se déplacent vers la cible et commencent à tourner, le coude droit va tomber directement vers le bas, en épousant le côté droit du torse du golfeur. Lorsque le coude droit s’abaisse, les poignets commencent à se détacher de la position du poignet dans le backswing. Une extension solide des bras et un bon transfert du corps devraient permettre au golfeur de s’appuyer sur son orteil droit, en équilibre, avec le club de golf reposant sur la nuque du golfeur. Il est important que tous les mouvements se produisent avec un timing précis, tandis que la tête reste complètement immobile avec les yeux fixés sur la balle tout au long du swing.

MusculatureEdit

Un coup de golf utilise les muscles du tronc (en particulier les muscles erector spinae et le muscle latissimus dorsi lors de la rotation), les ischio-jambiers, l’épaule et le poignet. Des muscles plus forts au niveau du poignet peuvent empêcher les poignets de se tordre lors des swings, tandis que des épaules plus fortes augmentent la force de rotation. Des poignets faibles peuvent également transmettre les impacts aux coudes et même au cou et entraîner des blessures à ces derniers. (Lorsqu’un muscle se contracte, il tire également des deux extrémités et, pour qu’il y ait un mouvement à une seule extrémité du muscle, d’autres muscles doivent entrer en jeu pour stabiliser l’os auquel l’autre extrémité du muscle est attachée). Le golf est un exercice unilatéral qui peut rompre l’équilibre du corps, ce qui nécessite des exercices pour maintenir l’équilibre des muscles. Un exercice recommandé est le poids libre, un exercice ne dépendant pas des machines pour stimuler et équilibrer les muscles fins.

Pré-swingEdit

PostureEdit

  • Un bon swing de golf implique d’avoir une posture correcte. Cela signifie généralement se mettre en place et se déplacer de manière équilibrée et athlétique. Une bonne posture est grandement aidée par l’adoption d’une bonne position pour commencer : légèrement accroupie, avec les jambes légèrement pliées et le dos relativement droit. La largeur de la position doit être équivalente à celle des épaules et les bras doivent être libres. Les golfeurs devraient avoir leur poids sur les balles de leurs pieds.
  • Un poids légèrement plus important est placé sur le pied avant pour les fers courts, l’équilibre se déplaçant sur les deux pieds à travers les fers moyens jusqu’à ce que le poids soit réparti assez uniformément pour les fers longs et les bois.

AlignementEdit

  • À l’adresse, le corps est positionné parallèlement à la ligne cible, bien que le stance puisse être ajusté pour différents coups ; en général, le corps et le stance devraient être parallèles à la ligne cible.
  • La balle est positionnée près du centre du stance du joueur pour les fers courts, se déplaçant vers l’avant du centre à travers les fers moyens et longs jusqu’à ce qu’elle soit opposée au talon du pied avant pour les bois.

GripEdit

  • Il existe plusieurs choix en ce qui concerne la prise du club. Généralement, l’un des trois suivants sera utilisé :
  • Grip à chevauchement (ou overlapping) Vardon : Du nom de Harry Vardon, l’homme qui l’a popularisée, le petit doigt de la main arrière (la main non dominante) est placé entre l’index et le majeur de la main principale (la main dominante). Le pouce de la main principale s’insère le long de la ligne de vie de la main suiveuse.
  • Grippe à emboîtement : L’auriculaire de la main suiveuse est entrelacé avec l’index de la main principale. Le pouce de la main de plomb s’insère dans la ligne de vie de la main de fuite.
  • Prise à dix doigts (ou de baseball) : L’auriculaire de la main suiveuse est placé près de l’index de la main de plomb. Le pouce de la main principale est recouvert de la ligne de vie de la main suiveuse.

TimingEdit

Le timing est l’élément le plus critique du swing de golf car il relie toutes les différentes parties mobiles du corps en un seul mouvement. « Sur le backswing alias la première partie du swing, l’ordre des mouvements est le suivant : mains, bras, épaules, hanches » (Ben Hogan : Five Lessons : the Modern Fundamentals). Le downswing (la deuxième partie du swing) est initié par le déplacement et le déroulement des hanches. Ensuite, les épaules et les bras suivent.

PowerEdit

Le swing de golf est capable de produire une grande force, bien qu’il faille de la pratique pour être capable de l’utiliser efficacement de manière productive. La plupart des golfeurs amateurs essaient d’obtenir le plus de puissance possible, et tentent de frapper la balle le plus loin possible, mais ce n’est pas une approche appropriée pour un amateur. La puissance du swing de golf n’est pas débloquée par les muscles ou par la vitesse la plus rapide de la tête du club, mais par le timing précis et la mécanique d’un mouvement qui doit être mis en place en harmonie. Cependant, une plus grande puissance dans le swing de golf peut être attribuée au développement de ces muscles des membres inférieurs : tibialis anterior, peroneus longus, gastrocnemius medialis, gastrocnemius lateralis, biceps femoris, semitendinosus, gluteus maximus, vastus medialis, rectus femoris et vastus lateralis. Avec plus de puissance, vient la nécessité d’un plus grand contrôle du corps qu’un golfeur doit avoir pour contrôler les mouvements du swing. « La force et les variations inertielles semblent plus susceptibles que la taille d’expliquer les frappes longues et courtes ».

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