La Géorgie est l’État n° 1 en termes de taux de nouvelles infections, et la région métropolitaine d’Atlanta est n° 3 parmi les zones métropolitaines, déclare le Dr Wendy Armstrong de l’Université Emory, et directrice médicale du programme des maladies infectieuses du Grady Health System. Le centre Ponce de Leon de Grady, qui fournit des services liés au VIH, compte 6 200 patients « actifs », et ce nombre est en augmentation, selon Mme Armstrong.
 
« Nous avons une énorme épidémie, beaucoup de nouvelles infections », déclare le Dr Carlos del Rio, président du département de santé globale et professeur d’épidémiologie à l’école Rollins de santé publique d’Emory…….https://www.wabe.org/in-new-offensive-against-hiv-metro-atlanta-is-a-battleground/
 
« Le centre-ville d’Atlanta connaît une épidémie de VIH généralisée qui reflète ce que nous voyons dans certaines villes africaines », déclare Carlos del Rio, professeur Hubert à la Rollins School of Public Health et codirecteur du Emory Center for AIDS Research (CFAR). Les raisons ont plus à voir avec la pauvreté, le manque d’assurance et la stigmatisation qu’avec les pratiques sexuelles. Les taux élevés de VIH/sida sont surtout confinés à un groupe spécifique : les jeunes hommes noirs qui ont des rapports sexuels avec des hommes. En fait, le sida est la principale cause de décès des hommes noirs de Géorgie âgés de 35 à 44 ans. Pour enrayer l’épidémie de VIH dans cette population privée de droits, il faudra plus que le développement de meilleurs traitements et médicaments.
 
« Ce n’est pas quelque chose qui va être résolu par les chercheurs biomédicaux », dit del Rio, président de la santé mondiale à Rollins. « Nous avons besoin que tout le monde travaille ensemble pour aborder tous les éléments qui empêchent les gens d’obtenir le diagnostic et le traitement dont ils ont besoin – le manque d’assurance, les obstacles aux soins, la stigmatisation et la pauvreté. Emory et nos partenaires font de réels progrès à Atlanta, mais nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir. » https://news.emory.edu/features/2018/05/aids-atl/index.html……..Percent de personnes vivant avec le VIH, par race/ethnicité, 2017
 
70,4% de Noirs | 6,8% d’Hispaniques/Latinx | 18,2% de Blancs. Pourcentage de personnes vivant avec le VIH, par sexe, 201780,4 % d’hommes | 19,6 % de femmes……https://aidsvu.org/local-data/united-states/south/georgia/atlanta/
 
À la fin de 2017, 58 808 personnes vivaient avec le VIH en Géorgie, et 2 698 personnes ont été diagnostiquées en 2017. Le nombre de personnes vivant avec le VIH continue d’augmenter, en raison des thérapies efficaces désormais disponibles. D’après le rapport de surveillance du VIH 2017 des Centers for Disease Control and Prevention, la Géorgie se classe au cinquième rang national pour le nombre total de nouveaux diagnostics d’infection par le VIH chez les adultes et les adolescents et pour le nombre de personnes vivant avec le VIH, après la Floride, la Californie, le Texas et New York1. La Géorgie s’est classée au 1er rang pour le taux de diagnostic du VIH chez les adultes et les adolescents, et au 4e rang pour le taux de personnes vivant avec le VIH.
 
Le problème du VIH à Atlanta est désormais une épidémie
 
https://www.essence.com/news/atlantas-hiv-problem-is-now-an-epidemic/
 
Par Tanya A. Christian – 11 décembre 2018
 
Le CDC ne mâche pas ses mots. Le taux élevé d’infections au VIH à Atlanta a longtemps été comparé à celui des pays du tiers-monde, mais maintenant le Center For Disease Control admet qu’il s’agit officiellement d’une épidémie.
 
Selon un rapport de WSB-TV Atlanta, le risque de diagnostic en Géorgie est de 1 personne sur 51. Mais si vous vivez dans le métro d’Atlanta, les responsables de la recherche sur le sida affirment que le nombre de personnes infectées est encore plus stupéfiant.
 
« Le centre-ville d’Atlanta est aussi mauvais que le Zimbabwe, Harare ou Durban », a déclaré aux journalistes de WSB-TV le Dr Carlos del Rio, codirecteur du Centre de recherche sur le sida de l’Université Emory.
 
Parmi les personnes les plus touchées par l’épidémie, on trouve des hommes et des femmes afro-américains, les adolescents et les jeunes afro-américains figurant en bonne place parmi les personnes les plus exposées.
 
Dans le rapport, le CDC attribue une partie de la faute à un manque de leadership et de gestion dans le comté le plus peuplé de la ville, et à un accès limité aux soins de santé pour ses résidents. Actuellement, plus de 35 000 personnes vivent avec le VIH à Atlanta, en Géorgie.
 
Ceux qui s’efforcent de freiner l’épidémie se sont tournés vers l’éducation des ATLiens sur les avantages de la PrEP, et les ont encouragés à prendre ce médicament de plus en plus populaire. Pour ceux qui n’ont pas le VIH, le médicament permet de réduire le risque d’être infecté.
 
https://dph.georgia.gov/sites/dph.georgia.gov/files/HIV_EPI_2017_Fact_Sheet_20190128.pdf
 
https://dph.georgia.gov/sites/dph.georgia.gov/files/HIV_EPI_2017_Surveillance_Summary_20190128.pdf
