Cultivez un peu de couleur en fin de saison en rentrant la marguerite de Montauk dans votre jardin. Cette marguerite vivace confère un air de mystère à tout jardin avec ses identités multiples. Également connue sous le nom de marguerite nippone, cette fleur possède un pedigree botanique difficile à retracer. Les botanistes, un peu perplexes, ont changé son nom scientifique trois fois, de Chrysanthemum nipponicum à Leucanthemum nipponicum, puis à Nipponanthemum nipponicum. C’est définitivement une marguerite qui a du pedigree.
La confusion des noms ne s’arrête pas là. La marguerite de Montauk tient son charmant surnom de la ville du même nom à Long Island, où cette marguerite s’est joyeusement naturalisée le long des rivages sablonneux. À l’origine, la plante est originaire des régions côtières du Japon, d’où son nom de Nippon daisy. Pourquoi ces noms méritent-ils d’être mentionnés ? Parce que ces environnements natifs et naturalisés donnent un indice sur le type de conditions de culture que cette marguerite aime : un sol bien drainé.
Vous réussirez avec cette fleur tardive si vous lui donnez un endroit avec un sol à drainage rapide. Si votre sol a tendance à être lourd et plein d’argile, envisagez de cultiver la marguerite de Montauk dans des lits surélevés. Elle se sentira à l’aise dans un jardin de rocaille ou un site en pente, qui devraient tous deux offrir un bon drainage. La marguerite de Montauk ou de Nippon tolère les embruns salés et la sécheresse une fois établie. Les cerfs ont tendance à la laisser tranquille, tout comme les lapins, car elle dégage une odeur âcre. De nombreux jardiniers cultivent cette fleur pour avoir des marguerites fraîches pour les compositions d’automne, mais d’autres trouvent que l’odeur musquée est un peu trop forte à l’intérieur. Néanmoins, vous adorerez l’aspect de cette marguerite dans votre jardin.
La partie la plus délicate de la culture de la marguerite de Montauk est la taille. Les plantes ont tendance à s’affaisser si elles ne sont pas taillées pendant toute la saison de croissance. Vous tirerez le meilleur parti du spectacle de fleurs d’automne en taillant fidèlement au printemps jusqu’au milieu de l’été. Pour une forte floraison automnale, taillez les plantes à environ 15 cm de hauteur au début du printemps, et effectuez une deuxième taille forte en juillet. Certains jardiniers tondent deux fois les colonies de plantes établies avant le 4 juillet. D’autres jardiniers combinent un pincement régulier jusqu’au 4 juillet avec une division tous les trois ans.
Si vous ne pincez pas du tout ou ne taillez qu’une fois, les plantes fleurissent tout l’été. Ils deviennent également plus grands et les feuilles du bas jaunissent et tombent avant le principal spectacle de fleurs à l’automne. Si c’est votre stratégie de jardinage, bordez les plantes avec une autre plante qui aide à cacher les tiges inférieures nues. Le miller poussiéreux peut se maintenir jusqu’à l’automne, tout comme les graminées ornementales plus courtes.
Les fleurs et les feuilles de la marguerite de Montauk résistent au gel, bien que le feuillage jaunisse après le gel. Un gel dur emporte la plante. Cette marguerite adore le plein soleil et est fiable et vivace dans les zones 5 à 9. Les plantes forment généralement un monticule d’environ 1 mètre de haut et de large. La marguerite du Japon n’a pas besoin de beaucoup d’engrais. Assurez-vous simplement que le sol se draine bien. Cette marguerite de fin de saison constitue un excellent ajout à un jardin xéropaysager ou à un paysage tolérant à la sécheresse.