Qu’a découvert Jan Ingenhousz à propos de la photosynthèse ?

© Martin Kreutz-Panther Media/age fotostock

Le médecin et scientifique britannique d’origine néerlandaise Jan Ingenhousz a découvert que la lumière est nécessaire à la photosynthèse. Cette observation s’appuyait sur les travaux entrepris par le scientifique anglais Joseph Priestley, qui avait fait brûler une bougie dans un récipient fermé jusqu’à ce que l’air contenu dans le récipient ne puisse plus soutenir la combustion. Priestley a alors placé un brin de menthe dans le récipient et a découvert qu’après plusieurs jours, la menthe avait produit une substance (reconnue plus tard comme de l’oxygène) qui permettait à l’air confiné d’entretenir à nouveau la combustion. Ingenhousz a poursuivi ces travaux en plaçant des plantes dans un récipient transparent et en les immergeant dans l’eau. Il a remarqué qu’après une exposition à la lumière du soleil, de petites bulles apparaissaient sur la face inférieure des feuilles des plantes. Les bulles finissaient cependant par ne plus être produites lorsque les plantes étaient placées dans l’obscurité.

Une deuxième observation clé faite par Ingenhousz était que les bulles produites par les plantes lors de l’exposition à la lumière apparaissaient uniquement sur les parties vertes des plantes. Ainsi, il a conclu que seules les parties vertes avaient la capacité de restaurer la substance combustible (oxygène) dans l’air.

Ingenhousz a également observé que toutes les parties vivantes de la plante « endommagent » l’air (respirent), mais que l’étendue de la restauration de l’air par une plante verte dépasse de loin son effet dommageable. En d’autres termes, dans l’obscurité, il a constaté que les plantes libèrent du dioxyde de carbone, la substance responsable de la « dégradation » de l’air. Cependant, les plantes compensent cet effet en produisant de l’oxygène à un rythme bien supérieur à celui auquel elles libèrent du dioxyde de carbone.

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