Cas 1
Un homme de 30 ans décrit une douleur temporale unilatérale sévère accompagnée de congestion nasale et de larmoiement. Ces crises se sont déjà produites auparavant et durent normalement de 45 à 60 minutes. Il ressent ces symptômes tous les deux jours depuis quelques semaines. Ils durent généralement quelques semaines, puis disparaissent et reviennent à nouveau. Quel est votre diagnostic ?
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Réponse B.Céphalée en grappe
La céphalée en grappe se caractérise par une douleur unilatérale sévère de type orbitaire, supra-orbitaire et/ou temporale d’une durée de 15 à 180 minutes. Les céphalées s’accompagnent d’un ou plusieurs des symptômes suivants : larmoiement, injection conjonctivale, congestion nasale, rhinorrhée, œdème des paupières, gonflement du front et du visage, myosis, ptose et/ou sentiment d’agitation ou d’inquiétude.
Les céphalées en grappe se produisent à des fréquences allant d’une fois tous les deux jours jusqu’à huit fois par jour. Les crises peuvent se produire en série pendant des semaines ou des mois, séparées par des périodes de rémission. L’âge de survenue se situe entre 20 et 40 ans, et les hommes sont trois fois plus susceptibles de souffrir de cette affection que les femmes. L’hémicrânie paroxystique présente des symptômes similaires, mais les crises sont plus courtes, durent généralement de 2 à 30 minutes et se produisent 5 fois ou plus par jour.
Source : Classification des troubles des céphalées de l’International Headache Society, version bêta. https://www.ichd-3.org/3-trigeminal-autonomic-cephalalgias/3-2-paroxysmal-hemicrania/
Cas 2
Une femme de 55 ans décrit l’apparition récente de céphalées récurrentes bilatérales qui la réveillent de son sommeil. La douleur est généralement modérée et dure environ 30 minutes. Elle ressent ces maux de tête environ 12 nuits par mois depuis 4 mois. Elle ne décrit pas de symptômes autonomes ou d’agitation. Quel est votre diagnostic ?
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Réponse C. Céphalée hypnique
Les céphalées hypniques sont caractérisées par des maux de tête récurrents légers à modérés, généralement bilatéraux (dans deux tiers des cas), qui se développent pendant le sommeil, provoquent le réveil et durent de 15 minutes à 4 heures au réveil. Elles débutent généralement après 50 ans et ne sont généralement pas accompagnées de symptômes autonomes crâniens ou d’agitation.
Pour poser le diagnostic, les patients doivent ressentir au moins 10 crises par mois pendant trois mois ou plus. La plupart des personnes atteintes décrivent des maux de tête persistants, quotidiens ou quasi quotidiens.
Source : Classification des troubles des céphalées de l’International Headache Society, version bêta. https://www.ichd-3.org/3-trigeminal-autonomic-cephalalgias/3-2-paroxysmal-hemicrania/
Cas 3
Un homme de 45 ans qui souffre de constipation décrit avoir vécu 4 épisodes de céphalées bilatérales provoquées soudainement lorsqu’il s’efforce de produire une selle. Ces maux de tête sont à leur paroxysme lorsqu’ils commencent et durent environ une minute. Il décrit une douleur qui est bilatérale et postérieure, et parfois accompagnée de vertiges. Quel est votre diagnostic ?
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Réponse D. Céphalée primaire due à la toux
La céphalée primaire due à la toux touche généralement les individus de plus de 40 ans, et est provoquée par la toux, l’effort ou la manœuvre de Valsala. Elle se caractérise par une céphalée d’apparition soudaine dans laquelle la douleur atteint un pic presque immédiatement. La douleur est généralement bilatérale et postérieure ; elle dure entre une seconde et deux heures ; et s’accompagne de vertiges, de nausées et de troubles du sommeil chez deux tiers des patients.
Cette affection est rare et touche environ 1 % ou moins des personnes souffrant de céphalées. La majorité de ces patients présentent une malformation d’Arnold-Chiari de type I.