ABSTRACT :
Le but de cette étude était de déterminer la fréquence à laquelle la détection échographique d’un ovaire ipsilatéral séparé normal permet le diagnostic des kystes paraovariens.
Nous avons examiné les rapports échographiques initiaux, les échographies et les dossiers médicaux de 42 patients présentant des kystes paraovariens prouvés chirurgicalement. Tous les échogrammes ont été obtenus avec une sonde transabdominale de 3,5 MHz. L’emplacement, la taille, la forme, l’épaisseur de la paroi, les échos internes du kyste et la visualisation ou non des ovaires ipsilatéraux ont été enregistrés pendant l’examen échographique.
Quarante-six kystes paraovariens ont été identifiés chez 42 patients. Une patiente présentait des kystes bilatéraux et une autre des kystes unilatéraux multiples (quatre). Un tératome chez une patiente et un kyste ovarien chez une autre coexistaient avec un kyste paraovarien dans la même annexe. À l’exception de ces deux-là, 31 (76 %) des 41 ovaires abouchés par des kystes ont été détectés. Tous les ovaires détectables étaient normaux. À une exception près, tous les kystes étaient à paroi mince et uniloculaires, et 43 des 46 kystes étaient anéchogènes. Au cours de l’intervention chirurgicale, on a constaté que deux patientes présentaient une torsion du kyste, deux autres un cystadénome papillaire séreux et une autre les deux.
Contrairement aux conclusions des rapports précédents, nos résultats indiquent que la plupart des patientes présentant des kystes paraovariens ont un ovaire ipsilatéral distinct et normal qui peut être détecté facilement au moyen d’une échographie transabdominale, ce qui aide à distinguer les kystes paraovariens des véritables kystes ovariens.