Mid-Term Break by Seamus Heaney

‘Mid-Term Break’ was published in Death of a Naturalist, Heaney’s most-famous volume, in 1966. It is dedicated to Heaney’s brother who died in a car accident in 1953 when he was only four years old. Heaney was 14 at the time. The text is incredibly personal and moving while at the same time analytical as Heaney tries to understand social roles.

Mid-Term Break by Seamus Heaney

Summary

‘Mid-Term Break’ by Seamus Heaney describes the emotional turmoil experienced by a speaker who has lost a loved one in a traumatic way.

The poem begins with the speaker stating that he is being quarantined within a « sick bay » of his college. C’est là qu’il attend que ses voisins viennent le chercher et le ramènent chez lui. Le garçon a subi une perte, qui n’apparaît clairement qu’au dernier vers du poème.

Il rentre chez lui et est accueilli par sa famille qui souffre. Son père pleure, et sa mère est incapable de parler. Il y a de nombreux étrangers autour qui tentent de sympathiser avec la famille, mais leurs efforts semblent maladroits et sont souvent non désirés.

Le corps arrive par ambulance le lendemain et le garçon y jette un coup d’œil lorsqu’il est seul un matin. Il n’y a pas de grandes blessures qu’il puisse voir mais il sait que cela est dû au fait que cette personne a été projetée par le pare-chocs d’une voiture. La dernière ligne indique que le cercueil ne fera que quatre pieds de long, soit la même longueur que l’âge de l’enfant, ce qui fait comprendre au lecteur que le locuteur a perdu son jeune frère dans un terrible accident.

Vous pouvez lire le poème complet ici.

Thèmes

Dans ‘Mid-Term Break’, Heaney s’engage sur les thèmes de la perte et du deuil. Il se concentre sur les suites de l’accident de voiture qui a tué le jeune frère de Heaney. L’accident est à l’arrière-plan de la réaction de tous ceux qui entourent Heaney. Il y a de la colère, de la peine pure et du détachement qu’il observe chez les membres de sa famille. La mort a bouleversé la dynamique familiale et modifié la façon dont chacun réagit aux événements quotidiens. Les rôles de genre changent, et le lecteur doit faire face à ses propres idées sur ce à quoi ressemble le deuil et comment il peut changer la vie d’une personne.

Structure et forme

« Mid-Term Break » de Seamus Heaney est un poème de sept strophes qui est composé d’ensembles de trois lignes, ou tercets. Ces tercets restent cohérents tout au long du poème jusqu’à ce que le lecteur arrive à la dernière ligne. Ce vers est distinct des strophes précédentes et sert de résumé à l’ensemble de la pièce. ‘Mid-Term Break’ ne suit pas un schéma de rimes spécifique, mais est tout de même unifié par les longueurs de lignes similaires et les moments de demi-rimes et de rimes complètes qui existent tout au long de son texte.

Dispositifs littéraires

Heaney fait usage de plusieurs dispositifs littéraires dans ‘Mid-Term Break’. Ceux-ci comprennent, sans s’y limiter, l’allitération, l’enjambement, la césure et l’imagerie. Cette dernière est l’une des techniques les plus importantes qu’un poète puisse utiliser dans son œuvre. Sans images, le lecteur risque de quitter le poème sans être affecté par ce qu’il a lu. Par exemple, ces lignes de la première strophe : « Les cloches qui comptent sonnent le glas des classes. / À deux heures, nos voisins m’ont reconduit à la maison. »

L’allitération se voit assez clairement dans la première strophe où le poète utilise un certain nombre de mots qui commencent par le son « c ». Il s’agit notamment de  » collège « ,  » compter « ,  » classes « ,  » horloge  » et  » fermer « , le tout en trois lignes.

La césure et l’enjambement sont des dispositifs formels qui ont un impact sur la façon dont les lecteurs comprennent les lignes. L’enjambement concerne les sauts de ligne tandis que la césure se concentre sur les pauses au milieu des lignes. Par exemple, le dernier vers du poème se lit comme suit : « Une boîte de quatre pieds, un pied pour chaque année. » Il y a également plusieurs exemples d’enjambement. Par exemple, la transition entre les lignes un et deux de la strophe six ainsi que la ligne trois de la strophe quatre et la ligne un de la strophe cinq.

Analyse de la pause de mi-trimestre

Lignes 1-3

Je suis resté assis toute la matinée à l’infirmerie du collège
(…)
À deux heures, nos voisins m’ont reconduit chez moi.

Le poème commence avec le locuteur déclarant qu’il a été enfermé dans une  » infirmerie  » du centre médical de son collège pendant toute la matinée. On pourrait d’abord penser que cela est dû à une maladie que le locuteur a contractée, quelque chose qui exige qu’il soit tenu à l’écart du reste du corps étudiant. Ce n’est pas le cas. Comme le lecteur l’apprendra dans les strophes suivantes, le locuteur a perdu quelqu’un de très proche et l' »infirmerie » est l’endroit où on le fait attendre que ses « voisins » le ramènent chez lui.

Le poète a choisi de souligner l’impact aliénant que la perte a sur quelqu’un en gardant le locuteur séparé de tous les amis ou collègues qu’il pourrait avoir à l’école. On le fait souffrir seul pour que personne n’ait à voir ce qu’il traverse.

En attendant, il sait que la journée d’école se déroule à l’extérieur du mur du bureau. Il entend les cloches sonner et comprend qu’il est  » deux heures  » avant que quelqu’un vienne le chercher. La profondeur de sa perte est rendue évidente par le fait que ce n’est pas un membre de la famille qui le récupère, mais les voisins.

Lignes 4-6

Dans le porche, j’ai rencontré mon père qui pleurait-
(…)
Et Big Jim Evans qui disait que c’était un coup dur.

Dans la deuxième strophe, le locuteur est arrivé chez lui et la première chose qu’il voit est son père sur le porche en train de pleurer. C’est un spectacle choquant, car par le passé, lorsqu’ils ont assisté à des funérailles, le père a toujours « pris son mal en patience ». Il n’a jamais été très ému, du moins en apparence, par la mort. Mais il y a quelque chose de différent dans cette perte.

Un voisin, nommé « Big Jim Evans », s’approche de l’intervenant et lui dit que cette perte a été un « coup dur » pour le père de l’intervenant.

Lignes 7-9

Le bébé roucoulait et riait et berçait le landau
(…)
Par des vieillards qui se levaient pour me serrer la main

Il est maintenant à l’intérieur de la maison et avec ses proches. Il y a un bébé dans la pièce, ignorant béatement le deuil qui se déroule autour de lui. Il est là, « roucoulant » dans son « landau ».

Les hommes présents dans la pièce, associés de son père et amis de la famille, se lèvent et lui « serrent la main » lorsqu’il entre dans la maison. Il est pris au dépourvu et embarrassé par cette action. Il ne sait pas comment y répondre. À ce stade, le lecteur ne sait toujours pas qui le locuteur a perdu.

Lignes 10 à 12

Et me disent qu’ils étaient  » désolés pour ma peine « .
(…)
Loin à l’école, alors que ma mère me tenait la main

Dans la quatrième strophe, on comprend que ce n’est pas sa mère qui est morte, puisqu’elle est là à lui tenir la main alors que tous les inconnus lui parlent. Un nombre infini de personnes s’alignent et lui disent combien elles sont désolées pour son « trouble ». Même ici, à cet enterrement, les hommes et les femmes sont incapables d’affronter ce qui s’est passé. C’est le « trouble » qui s’est produit, plutôt que la mort d’un être cher, ou une perte importante.

Les étrangers sont tout autour de la petite famille. Le jeune interlocuteur est capable de les entendre se dire qu’il est  » l’aîné  » qui était  » parti à l’école  » quand ce qui est arrivé est arrivé.

Lignes 13-15

Dans la sienne et crachant des soupirs furieux et sans larmes.
(…)
Avec le cadavre, calfeutré et pansé par les infirmières.

La mère tient encore la main de son fils. Elle est incapable de s’exprimer, tout ce qu’elle parvient à faire, c’est de tousser des « soupirs furieux sans larmes ». La perte est trop grande pour de véritables mots significatifs.

Finalement, l’ambulance arrive. Un certain temps s’est écoulé depuis que le garçon a appris cette perte et le cadavre a été traité. Il a été « étanchéifié et pansé par les infirmières ». Il ne saigne plus, et toutes les blessures graves ont été recouvertes.

Lignes 16-18

Le lendemain matin, je suis monté dans la chambre. Des perce-neige
(…)
Pour la première fois depuis six semaines. Plus pâle maintenant,

Dans l’avant-dernière strophe, le locuteur peut enfin affronter le corps. Il monte dans la chambre dans laquelle le corps est conservé le  » matin suivant  » et voit les  » Perce-neige / Et les bougies  » à côté du lit. C’est une scène paisible, celle de la méditation et de la contemplation tranquille.

C’est la première fois que le garçon voit cette personne depuis  » six semaines « . On ne sait pas exactement combien de temps s’est écoulé depuis l’accident qui a tué cet être cher, mais le garçon est parti à l’école depuis un certain temps.

Lignes 19-22

Portant une ecchymose en forme de coquelicot sur sa tempe gauche,
(…)
Une boîte de quatre pieds, un pied pour chaque année.

Dans la dernière strophe, et dans la pendaison du dernier vers, l’identité de la personne est enfin révélée. D’abord, le locuteur donne quelques détails concernant l’état du corps. Il y a une ecchymose rouge, de couleur  » coquelicot « , sur le côté de la tête de la personne, mais à part cela, il n’y a pas de  » cicatrices voyantes  » qui permettraient de savoir ce qui s’est passé lors de l’accident.

Dans la phrase suivante, il est révélé que le corps est dans un tel état parce que le « pare-chocs l’a dégagé » de l’accident plus important. Qui que soit cette personne, elle est morte sous l’impact d’une voiture.

La dernière ligne est celle qui rend claire l’identité de la personne. Le corps appartient au frère du locuteur, qui n’avait que quatre ans lorsqu’il a été tué. Son corps repose dans une boîte adaptée à son âge et à sa taille. Il ne mesure que quatre pieds de long, la même longueur que les années qu’il a vécues sur terre.

Poésie similaire

Les lecteurs qui ont apprécié ‘Mid-Term Break’ devraient également envisager de lire certains des autres poèmes les plus connus de Heaney. Par exemple,  » Digging « ,  » The Other Side  » et  » The Harvest Bow « . Ce dernier a été publié dans le recueil Field Work de Heaney en 1979. Il parle de nostalgie et de souvenirs liés à l’enfance. The Other Side  » explore les thèmes de la division et de la différence dans la religion, ainsi que la possibilité de réconciliation. Ce sont des thèmes communs à l’œuvre de Heaney en ce qui concerne l’Irlande du Nord. Digging » est également considéré comme autobiographique par nature. Elle représente Heaney assis à l’intérieur pendant que son père travaille à l’extérieur dans le jardin.

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