Saint Antoine est né Fernando Martins à Lisbonne, au Portugal. Il est issu d’une famille aisée et, à l’âge de quinze ans, il demande à être envoyé à l’abbaye de Santa Cruz à Coimbra, alors capitale du Portugal. Pendant son séjour à l’abbaye, il apprend la théologie et le latin.
Après son ordination sacerdotale, il est nommé maître des hôtes et est responsable de l’hospitalité de l’abbaye. Lorsque des frères franciscains installèrent un petit ermitage à l’extérieur de Coimbra dédié à saint Antoine d’Égypte, Fernando ressentit le désir de les rejoindre.
Fernando finit par recevoir la permission de quitter l’abbaye afin de pouvoir rejoindre le nouvel ordre franciscain. Lorsqu’il a été admis, il a changé son nom en Anthony.
Anthony s’est ensuite rendu au Maroc pour répandre la vérité de Dieu, mais il est tombé extrêmement malade et a été renvoyé au Portugal pour se rétablir. Le voyage de retour a été soufflé hors de sa trajectoire et le groupe est arrivé en Sicile, d’où il s’est rendu en Toscane. Athony fut assigné à l’ermitage de San Paolo après que les frères locaux aient considéré sa santé.
Alors qu’il se rétablissait, Anthony passait son temps à prier et à étudier.
Un temps indéterminé plus tard, des frères dominicains vinrent rendre visite aux franciscains et il y eut une confusion sur qui présenterait l’homélie. Les Dominicains étaient connus pour leur prédication, donc les Franciscains supposaient que c’était eux qui fourniraient un homéliste, mais les Dominicains supposaient que les Franciscains en fourniraient un. C’est alors que le responsable de l’ermitage franciscain a demandé à Antoine de parler de ce dont le Saint-Esprit lui a dit de parler.
Bien qu’il ait essayé de s’y opposer, Antoine a prononcé une homélie éloquente et émouvante qui a impressionné les deux groupes. Bientôt, la nouvelle de son éloquence parvint à François d’Assise, qui entretenait une forte méfiance à l’égard de l’engagement de la confrérie à mener une vie de pauvreté. Cependant, en Antoine, il a trouvé un ami.
En 1224, François a confié la poursuite des études de ses frères à Antoine. Antoine avait un livre de psaumes qui contenait des notes et des commentaires pour aider lors de l’enseignement aux étudiants et, à une époque où la presse à imprimer n’était pas encore inventée, il y attachait une grande importance.
Lorsqu’un novice décida de quitter l’ermitage, il vola le précieux livre d’Antoine. Lorsqu’Antoine découvrit qu’il avait disparu, il pria pour qu’il soit retrouvé ou qu’il lui soit rendu. Le voleur rendit effectivement le livre et, dans une démarche supplémentaire, retourna également à l’Ordre.
Le livre serait aujourd’hui conservé au couvent franciscain de Bologne.
Antoine enseigna occasionnellement aux universités de Montpellier et de Toulouse, dans le sud de la France, mais c’est dans le rôle de prédicateur qu’il se montrait le plus performant.
Si son enseignement de la foi catholique était si simple et retentissant, la plupart des non-lettrés et des innocents pouvaient comprendre ses messages. C’est pour cette raison qu’il a été déclaré docteur de l’Église par le pape Pie XII en 1946.
Une fois, lorsque saint Antoine de Padoue a tenté de prêcher le véritable Évangile de l’Église catholique à des hérétiques qui ne voulaient pas l’écouter, il est sorti et a prêché son message aux poissons. Ce n’était pas, comme les libéraux et les naturalistes ont essayé de le dire, pour l’instruction des poissons, mais plutôt pour la gloire de Dieu, le plaisir des anges et l’apaisement de son propre cœur. Lorsque les critiques ont vu les poissons commencer à se rassembler, ils ont compris qu’ils devaient aussi écouter ce qu’Antoine avait à dire.
Il n’avait que 35 ans lorsqu’il est mort et a été canonisé moins d’un an après par le pape Grégoire IX. Lors de son exhumation, quelque 336 ans après sa mort, son corps s’est révélé corrompu, mais sa langue était totalement incorrompue, tant les enseignements qui avaient été formés sur elle étaient parfaits.
Il est typiquement représenté avec un livre et l’Enfant Jésus et est communément appelé aujourd’hui le » trouveur d’articles perdus. »
Saint Antoine est vénéré dans le monde entier comme le Saint Patron des objets perdus, et on lui attribue de nombreux miracles impliquant des personnes perdues, des objets perdus et même des biens spirituels perdus.
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